(Pixnio / Vojtech Okenka)
Tandis que le prélèvement à la source est entré en vigueur au 1er janvier 2019, des arnaques visant les contribuables fleurissent sur Internet. Certains reçoivent des courriels leur promettant le remboursement d'un trop-perçu par le fisc. Une technique pour récolter des données.
Les escrocs du net suivent l'actualité. Ainsi, depuis la mise en place du prélèvement à la source le 1er janvier dernier, certains contribuables reçoivent des mails censés provenir de l'administration fiscale et promettant le remboursement d’un trop-perçu, rapporte le HuffPost .
Mais il n'en est rien. Il s'agit de tentatives d'hameçonnage (ou "phishing"). Les expéditeurs souhaitent ainsi récolter les données personnelles et bancaires de leurs cibles.
Le fisc met en garde
De nombreux exemples de ces mails ont été postés sur Twitter. Afin de mettre en confiance le destinataire, les individus utilisent le logo du ministère de l'Économie ou de la Direction des finances publiques (DGFIP). Le vocabulaire utilisé s'apparente à celui qu'on pourrait trouver dans une correspondance de l'administration fiscale.
Pour toucher le trop-perçu, le contribuable est invité à cliquer sur un lien avec la promesse d'un remboursement sécurisé. L'administration fiscale a bien entendu précisé qu'il s'agissait d'escroqueries. Sur Twitter, elle rappelle « qu'elle ne procède à aucun remboursement par mail ni ne demande d'informations personnelles par téléphone » .
Aussi par téléphone
Car l'arnaque est aussi répandue par téléphone selon un autre mode opératoire. Le correspondant cherche à prendre un rendez-vous avec le contribuable pour expliquer la réforme. « Si vous recevez ce type de mails, SMS ou appels, ne répondez pas ! » , conclut l'administration fiscale.
« Dix-neuf millions et demi de contribuables ont été prélevés à la source depuis le 1er janvier » , a assuré Gérald Darmanin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, sur RTL le 7 janvier. Cette réforme a-t-elle provoqué une recrudescence des arnaques ? Non, répondent les autorités, selon le HuffPost . Ces escroqueries apparaissent systématiquement durant les périodes pendant lesquelles les contribuables remplissent leurs déclarations de revenus, au printemps.
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